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La ville de Cassis, souvent comparée à un petit Saint-Tropez, est un port de pêcheurs lové dans un écrin naturel où se côtoient forêts de pins, roches ocres et blanches, vignobles et restanques qui s’étirent jusqu’à la mer Méditerranée. Surplombée par le château de Cassis, datant du VIIIème siècle, Cassis est protégée par deux monuments de la nature que sont le Cap Canaille (la plus haute falaise maritime d’Europe) rougeoyant par temps de mistral et les Calanques de calcaire blanc.
« Qui a vu Paris et non Cassis, n’a rien vu. »
Les mots de Frédéric Mistral traduisent à eux seuls la formidable attraction qu’exerce Cassis sur tous ceux qui s’y rendent : un concentré de Provence et de Méditerranée. La magie opère déjà sur la petite route qui mène au village qui serpente entre vignobles et pinède. Le charme se révèle en parcourant les étroites ruelles et les places bordées de maisons de pêcheurs aux couleurs pastel.
La nature entoure le village sur tous ses flancs d’une ceinture colorée et préservée : au nord le vert tendre des vignobles, au sud l’indigo du grand large, à l’est l’ocre du Cap Canaille, à l’ouest le blanc des falaises et le turquoise des Calanques.
Celles-ci se sont formées il y a 120 millions d’années, des vallées marines se sont creusées depuis, créant de véritables fjords miniatures, abritant parfois de magnifiques anses naturelles. Les Calanques ont donné à profusion la « pierre de Cassis », qui a fait la renommée de ce petit port de pêcheurs dans le monde. Aujourd’hui, elle est utilisée pour réaliser des objets décoratifs et souvenirs.
Avec ces 3000 heures de soleil par an, la ville est réputée pour le chant des cigales estivales, les criques turquoises, les plages de galets et surtout les vignobles, plantés exclusivement sur la commune de Cassis, qui figurent parmi les toutes premières Appellations d’Origine Contrôlée en 1936.
